Cabotages magazines al Club Nàutic Estartit

06 agost 2014 Activitats i Esdeveniments

Aquest cap de setmana ens han visitat la Djinn i en Christophe Naigeon, co-gerent/director de redacció i redactora respectivament de la revista Cabotages.

Cabotages és una revista que, des de fa 7 anys, està distribuïda en 500 punts entre ports i oficines de turisme de la “côte d’azur”. Els creadors del “Nauturisme”  informen i entretenen a més de 1.5 milions de lectors arreu del mediterrani.

Aquesta és la ressenya que han publicat sobre la seva estada amb nosaltres:

ESCALE À L’ESTARTIT : VILLE ET ÎLES

Après le Cap de Creus, nous avons négligé la longue baie de Roses, sans aucun intérêt touristique et faisons route vers les îles Medes qu’il ne faut pas confondre avec les Mèdes, deux cailloux au bout de Porquerolles qui n’ont de commun que l’amour que leur portent les plongeurs.
Les îlots Medes ont longtemps été des repères de pirates qui y trouvaient un poste avancé pour attaquer les villages, notamment dans la riche plaine du fleuve Tec qui jouxte l’actuel port de l’Estartit. Le nombre de fermes fortifiées avec des remparts et une tour de guet, parle bien de ce danger permanent des razzias.


LE PORT : UN MODÈLE DU GENRE
Le port s’ouvre sur un premier bassin abrité derrière le brise-lames. Des coffres permettent de mouiller à l’abri et en sécurité, à deux coups de rame d’annexe de la ville. Viennent ensuite les pontons où on est accueilli dès le premier coup de radio sur la VHF 9, puis la capitainerie et le club-house-restaurant très beaux et très chics. Chic mais pas snob, pas bling-bling et un menu de la mer d’une fraîcher totale. Voilà pour les gourmandises au pied du bateau.
Sinon, la ville n’est pas d’un fol intérêt. C’est une station moderne, propre, pleine d’espaces verts en bordure de mer et… de restaurants comme partout dans les villes balnéaires. Et aussi une rue commerçante avec tout ce qu’on vend aux touristes. Nous recommandons la place de l’église Santa Anna, avec des petits cafés-taps vraiment sympa, un grand espace où s’ébrouent les enfants en toute sécurité et… un magasin “ferramente” (quincaillerie) comme il n’y en a seulement en Espagne et en Italie, où on trouve tout, accroché jusqu’au plafond et ici particulièrement, des plats à paëlla tellement grands qu’on pourrait faire une annexe…


TORROELA DE MONTGRIS : ALLER AU MARCHÉ
Mais le mieux est de louer un vélo, éventuellement électrique, chez les très nombreux loueurs de la place. Les pistes cyclables sont nombreuses et il y en a une, totalement séparée de la route, qui mène, six kilomètres (à plat) plus loin, vers l’ancien village de Torroela de Montgris, en retrait de la côter pour se protéger des razzias des pirates. Sur la hauteur, un château carré sans donjon, pas fini : sa construction a été interrompue parce que la guerre entre la Catalogne et la France s’est arrêtée…
La ville a un quartier ancien tout à fait sumpathique, surtout si on a la chance, comme nous, de tomber un mardi, jours de marché. Allez sur la place de la mairie : superbe architecture (on devrait le dire au pluriel), produits épatants, terrasses de cafés… tout y est pour regarder vivre ce bourg authentique, c’est-à-dire encore vivant (pas un musée, pas “retapé”), avec des “vrais” gens, pas de figurants de l’Office de tourisme.


LES ÎLES MÈDES : POISSONS ET OISEAUX
Les îles Mèdes sont le troisième site de plongée d’Europe : 900 “ploufs” par jour !
Mouillage sur coffre obligatoire en respectant les couleurs : blancs pour les bateaux à l’escale, rouge pour les plongeurs, verts pour le snorkelling (masque et tuba), jaune pour… j’ai oublié quoi.
en tout cas, le tour des Mèdes vaut le coup. Des roches superbes qui font penser que les pirates qui y logeaient et y mouillaient étaient des sacrément bons marins. Un peu cruels, certes… La réserve absolue que sont les Mèdes permettent d’accumuler une faune marine exceptionnelle, habituée à la présence de ces drôles de poissons en combis qui nagent si mal et font des bulles; Même en palmes-masque-tuba, ils viennent sous votre nez. Et, autre joie, en nageant doucement, on peut approcher les cormorans qui se font sécher les ailes sur les cailloux du bord de l’eau. À un mètre de distance, ils ne fuient pas et vous regarent bizarrement, jugeant que vous êtes trop gros pour vous plonger dessus. Car ce sont de redoutables chasseurs…


Voilà pour cette escale, en apparence banale, mais qui recèle des trésors, et pas seulement ceux des pirates dont la fête annuelle (voir surwww.cabotages.fr à la rentrée) est un événement d’importance.
À demain pour Palamos ! “

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